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Uzumaki-Renda
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Uzumaki-Renda


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MessageSujet: Règlement du forum   Règlement du forum Icon_minitimeMer 21 Mar - 2:02:27

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3. N'insultez pas vos camarades de Chikara.
4. Tout flood execif, et posts agressifs seront punis.
5. Tout lien/image raciste/sexiste/pornographique est interdit(e), l'auteur de l'image/du lien sera immédiatement banni sans préavi.

Les violations des règles 2, 3 et 4 seront punis d'abord d'un, puis deux avertissements, puis d'un bannissement, vous avez le droit à trois chances. Sachez tout de même que si un boulet viens poster n'importe quoi, ce sera du bannissement immédiat sans préavi.
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hakimux
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MessageSujet: Re: Règlement du forum   Règlement du forum Icon_minitimeSam 12 Mai - 1:15:07

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by hakimux
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Uzumaki-Renda
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MessageSujet: Re: Règlement du forum   Règlement du forum Icon_minitimeJeu 18 Oct - 22:18:40

Le document est composé de deux lettres diplomatiques qui sont des comptes-rendus des réactions allemandes sur le projet d’accord franco-anglais consistant à régler leurs différends coloniaux. Cet accord fut signé le 8 avril 1904 et est beaucoup plus connu sous le nom d’Entente Cordiale. L’expression d’ « Entente Cordiale » vient de François Guizot, le ministre des affaires de Louis-Philippe qui arrive déjà à améliorer des relations franco-anglaises à leurs plus bas en 1940-1943. La première Entente Cordiale n’a pas donnée lieu à un accord écrit mais c’est vu prendre forme par la visite de la reine Victoria au château d’Eu, en Normandie, en 1843. Elle est le premier souverain de la couronne britannique à venir en France depuis Henri III au XVIe siècle. Nous intéressons donc à un évènement de même genre entre la France et le Royaume-Uni, c’est-à-dire à des problèmes de diplomatie qui ont fait défaut à leur relation depuis la fin du XIXe siècle lors du conflit de Fachoda au Soudan, qui mena presque à une guerre pour des raisons coloniales. De plus, l’Entente Cordiale de 1904 s’est faite dans un contexte où la France était auparavant diplomatiquement isolée.

Les auteurs des lettres que nous avons sont Camille Barrère et Georges Bihourd. Camille Barrère, est le plus connu des deux ambassadeurs pour son implication de qualité dans la politique française. Il est ambassadeur en 1904 à Rome et Georges Bihourd est ambassadeur à Berlin. Le destinataire de ces lettres est Théophile Delcassé, ministre des affaires étrangères. Delcassé et Barrère sont considérés, avec notamment les frères Paul et Jules Cambon (Paul Cambon créa l’Alliance française en 1883), comme une des « chances » qu’a connu la IIIe République grâce à leur travail sur la politique étrangère qui porta ses fruits. Paul Cambon participa notamment à l’élaboration de l’Entente Cordiale de 1904. Entretenant de très bonnes relations entre eux, ils agirent en coordination et souhaitaient voir la France devenir une nation forte dans des temps de paix. La longévité de leur vie politique témoigne de leur succès : Delcassé fut dans le gouvernement français pendant 20 ans, dont 7 années d’affilé ministre des affaires étrangères qui « redéfinirent les orientations de la politique extérieure de la France pour permettre de nouveau à celle-ci de tenir les premiers rôles, dans une diplomatie européenne en recomposition, depuis la mise à l'écart du chancelier Bismarck par Guillaume II » (Louis Claeys). En effet, il a mené un projet d’encerclement d’amis de la France pour rompre avec les temps Bismarckiens, qui fut un succès, l’Entente Cordiale étant sa plus grande réussite. Il fut également ministre des colonies de 1894 à 1895, ministre de la marine de 1911 à 1913 et à nouveau ministre des affaires étrangères de 1914 à 1915. Quant à ses correspondants à l’étranger, Barrère, Bihourd et les frères Cambon, ils furent diplomates français pendant plus de 20-30 ans chacun.

La deuxième Entente Cordiale a vu les points suivants être respectés : la France laissa le contrôle politique de l’Egypte aux Britanniques et accepta de perdre son droit de pêche autour de l’île de Terre-Neuve (britannique), tandis que le Royaume-Uni promit de ne pas implanter d’entreprises au Maroc. La question du Siam (actuelle Thaïlande) fut également dans les esprits mais n’a pas vu d’accord trouvé. La seconde Entente Cordiale a été élaborée par Théophile Delcassé, ministre des affaires étrangères françaises, Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et Thomas Senderson et Francis Bertie, ambassadeur anglais à Paris, du côté britannique. L’intérêt des informations qu’apportent ces lettres au gouvernement français de 1904 est d’établir la meilleure stratégie en politique extérieure. En effet, les ambassadeurs Barrère et Bihourd expliquent à Delcassé les réactions que suscite l’accord du côté allemand. En la matière, nous allons chercher à comprendre pourquoi l’Entente Cordiale est-elle un accélérateur des tensions internationales. Notre démonstration se fera en 3 parties : le redressement incontestable de la France, un accord qui n’est dangereux aux yeux des Allemands et un accord ayant un impact sur les relations internationales.



I. Le redressement incontestable de la France

A la proche de la signature de l’accord, il semble que la France ait réussi son coup. Les Allemands l’admettent parfaitement, comme l’écrit Bihourd l. 8-12 « Les journaux allemands ne cherchent pas, dans leur ensemble, à dissimuler que la conclusion des prochains accords doive être considérée comme un succès de la politique française ». Il s’agit même d’un double succès puisque la France n’a pas engendré de tensions avec l’Allemagne, en tout cas dans l’immédiat comme nous le verrons plus tard : « on ne pouvait que se féliciter au point de vue général de tout évènement susceptible de faire disparaître les causes de froissement entre les grandes puissances » ligne 9-10. C’est un changement acquis et reconnu par tous qui montre que toutes les puissances sont d’accord pour dire que la France resurgit sur la scène internationale.

En effet, quel meilleur exemple pouvons-nous donner que la signature de l’Entente Cordiale franco-anglaise, comme démonstration d’une politique habilement menée par la France, notamment après les échecs de compromis anglo-alémanique et russo-alémanique qui étaient très menaçant, et auraient isolé la France plus que jamais ? Il semble qu’il soit le seul aboutissement français, qui s’inscrit dans la logique de la politique étrangère commencée en 1890-92. Revenons maintenant sur cette politique dans son ensemble. La Russie de la fin du XIXe siècle, dont le tsar Alexandre III était très anti-français, ne trouve pas de terrain d’entente avec l’Allemagne à propos d’emprunts dont elle avait besoin et va finalement trouver des banques ouvertes à elle en France, permettant une amélioration des relations franco-russes. A cela suit un accord militaire entre ces deux pays en 1892, dans lequel 800 000 Russes soutiendraient la France si elle est attaquée, 1 300 000 Français soutiendraient la Russie si elle l’était aussi, et une mobilisation générale des deux pays en cas d’attaque de la Triplice. Il aurait pourtant été possible que la Russie s’oriente vers un accord avec l’Allemagne, mais le système bismarckien s’effondre déjà. Puis, c’est au tour de l’Italie de s’orienter vers la France en mettant de côté leurs rivalités commerciales sur les colonies. Un accord sur la Tunisie est signé en 1896 et en 1898 un autre mettant fin à « une guerre douanière », importante au vu de la situation politique et économique de l’Italie. L’Italie et la France trouvent même un accord secret, dans lequel l’Italie s’engage à ne pas attaquer la France en cas de guerre entre Français et Allemands. Plus tard, les Allemands sont également favorables à une entente anglo-germanique, mais le gouvernement de Guillaume II n’a à nouveau pas été aussi habile que Bismarck l’était en matière de politique étrangère. L’Allemagne a perdu l’opportunité d’amitié que le Royaume-Uni lui offrait au tout début du XXe siècle à force de vouloir à tirer à son avantage l’entente qui se créait. Après l’affaiblissement des relations allemandes avec la Russie et le Royaume-Uni, nous pouvons parler de déclin de la politique allemande, dû au souhait de Guillaume II de placer l’Allemagne dans la meilleure position possible alors qu’il n’est pas le fin politicien qu’était Bismarck. C’est finalement le Royaume-Uni et la France qui trouvent un accord quant à la gestion des colonies de chacun. Cet accord, qui n’avait pas de visée politique, posa une relation d’entente amicale entre la France et l’Empire britannique qui fut la base d’une alliance lors de la guerre de 14-18. La France a su mettre de son côté de puissants empires et s’est sortie de l’isolement diplomatique qu’exerçait l’influence allemande. C’est en partie grâce à sa génération politique et aux erreurs allemandes qu’elle a renversé la tendance internationale, ce qui constitue pour elle une rupture avec les années 1880-1890 : la France n’est plus seule et plus aussi vulnérable.

II. Un accord que les Allemands ne trouvent pas dangereux
Si l’Allemagne n’a pas démenti la réussite de la France, force est de constater que celle-ci ne pense pas que l’Entente Cordiale va lui poser problème. Le fait que le gouvernement ne cherche même pas à contrôler la presse, comme éventuellement pour gérer l’approche de la population à l’accord à venir et la rassurer, en est la preuve : « il [l’accord] ne lui inspire [le gouvernement allemand] aucune appréhension » l. 7. En effet, la révision de la politique des colonies britannique et française ne va en aucun pas nuire aux intérêts commerciaux de l’Allemagne. En Egypte, « la politique traditionnelle de l’Allemagne a été de favoriser l’action de l’Angleterre » l. 17-18 et cela ne va pas changer. Au Maroc les intérêts allemands ne sont que commerciaux, et ceux-ci vont « profiter du rétablissement et du maintien par la France de l’ordre et la sécurité » l. 24-25. Les Allemands voient même la France mettre de côté leurs préoccupations concernant l’Alsace-Lorraine, auparavant sujet de tension entre les deux pays, en préférant se focaliser sur l’Afrique. Nous observons tout de même une légère division sur les intérêts au Maroc entre les Allemands eux-mêmes : les pangermanistes, un courant d’Allemands qui adhèrent à une doctrine italienne datant de 1870 qui prône l’annexion de territoires où un Etat a des racines historiques (ici, des racines commerciales) qui ne souhaitent donc pas laisser la France diriger le Maroc : « les pangermanistes conseillent au gouvernement de revendiquer le droit d’y exercer une action politique » l. 21-22. Les pangermanistes craignaient de voir que l’Allemagne perde l’hypothèse d’une annexion du Maroc, mais mis à part cette division, l’Allemagne n’a pas été mise à mal par l’Entente Cordiale.
Nous y trouvons même quelque chose prouvant le contraire, qui avantage les intérêts commerciaux allemands. Nous relevons l. 28-29 « les évènements d’Extrême-Orient ont, à son sens, précipité certainement la marche des négociations, leur résultat heureux présentera la plus sûre garantie de la localisation du conflit et du maintien de la paix générale ». Bihourd fait là référence à la fin de la guerre russo-japonaise qui dura de février 1904 à septembre 1905. L’issue de la guerre n’était à l’époque pas connue, et Bihourd nous indique que les lieux des conflits ne sont pas précisément déterminés bien qu’il s’agisse en tout cas de la Sibérie et Mandchourie. Le réjouissement de la presse allemande est dû au fait qu’il y avait à cette époque des intérêts commerciaux allemands croissants en Chine, et nous pouvons supposer que l’Allemagne souhaiterai une fois la guerre terminée tirer un avantage des dégâts matériels de la zone pour implanter ses industries et commerce qui seraient favorable à un redémarrage économique de la zone, et à sa reconstruction. Ici le rôle bénéfique à l’Allemagne de l’Entente Cordiale est la confirmation du doute français de perdre l’efficacité de son appui russe, et ainsi d’en chercher un autre par cet accord. Nous pouvons supposer que la Russie n’était pas en bonne posture et que la guerre ne durerait pas très longtemps, et en effet les Russes perdent un an plus tard.
Cet accord qui n’a pas mis l’Allemagne dans l’embarras, et lui a même offert une opportunité, elle ne le souhait cependant pas. En effet, l’Entente Cordiale sort définitivement la France de l’isolation qu’avait mise en place Bismarck en créant de l’amitié entre Français et Britanniques. L’Allemagne avait face à elle une France soutenue seulement par la Russie en pleine guerre et un Empire Britannique solitaire et indépendant, et se retrouve après l’accord face à une France amie avec la Russie, mais aussi le Royaume-Uni, qui lui n’est plus seul non plus. L’Allemagne a tenté d’éviter cette nouvelle position plus inconfortable pour elle en voulant semer la zizanie entre Français et Britanniques : « des efforts faits par le Gouvernement allemand pour exercer une action sur la presse anglaise et même française au moyen de fonds répartis entre divers journaux en vue d’exciter la défiance réciproque des deux pays » l. 3 à 5 de la 1ère lettre. Cette tentative de corruption échoua face à la volonté britannique de maintenir le projet d’accord au dépit de l’Allemagne : « Ces efforts qui avaient commencé à produire leurs fruits sur les esprits de l’autre côté de la Manche, ont été vus d’un œil défavorable par le Cabinet de Londres qui tient particulièrement à sauvegarder la bonne entente heureusement rétablie avec la France » l. 5 à 8.
Le bilan que nous pouvons tirer du côté allemand est que les intérêts commerciaux allemands n’ont pas été dommagés mais améliorés bien que cet accord lui mette face à face Français et Britanniques. Les Allemands ne souhaitaient pas spécialement cette entente, et les réactions dans pas moins de 13 journaux allemands montrent bien leur intérêt pour le sujet.


III. L’impact de l’accord dans les relations internationales
Pour parler à présent du niveau international, l’impact de l’Entente Cordiale semble encore flou, et imprévisible. Bien qu’il n’ait pas été donné de dimension de politique commune à l’Entente, il y a de quoi envisager diverses pistes pour le futur comme le fait Bihourd. Celui-ci voit trois possibilités : l’Entente Cordiale fera rompre l’accord franco-russe à cause des mauvaises relations russo-anglaises, ou peut-elle donner naissance un à un regroupement de puissances voulant contrer l’influence allemande, ou encore modifier les rapports entre l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, comme cela est explicitement dit aux lignes 33 à 36. Bihourd représente bien l’opinion française de l’Entente Cordiale quant à son impact international : elle ne sait pas vers quoi va déboucher l’amitié franco-anglaise, et espère seulement qu’aucun conflit ne va se créer mais veut s’entourer au mieux dans une bonne position.
Du côté allemand, la tendance internationale va pour elle se dessiner avec évidence : la presse allemande voit la France se retrouver à nouveau isolée lorsque pour elle, l’accord militaire franco-russe va se rompre à cause son amitié avec le Royaume-Uni. Il semble impossible pour la presse allemande que la France reste bien longtemps entourée de tant d’amis : « une semblable combinaison [référence à une triple entente franco-russo-britannique] doit être rejetée dans le domaine des rêves, et la politique du « tout ou rien » l. 39-40. Selon elle, l’Entente Cordiale n’est pas seulement la réussite de la politique française, mais aussi celle de la politique anglaise qui va causer du tort à cette première : « un premier succès d’une politique qui consiste à séparer la France à la fois de la Russie et de l’Allemagne ». La vision de la presse concernant la France est celle d’un pantin, dont les fils sont tirés par la Grande-Bretagne. L’Allemagne de Guillaume II se pense toujours comme une puissance de premier ordre en Europe et ne trouve que sa posture internationale malgré l’Entente Cordiale n’a pas changé.
Toutes ces suppositions de l’impact de l’accord sont à l’heure de la signature purement hypothétique. Ce qui semble en revanche certain, c’est que l’Entente Cordiale a indéniablement rapproché la France et le Royaume-Uni. La visite du roi Edouard VII, qui a été sifflé par les parisiens criant « Fachoda ! Fachoda ! » en référence à l’épisode vingt ans plus tôt puis celle du président Loubet à Londres, lui très chaleureusement accueilli, dont été les premiers pas de la réconciliation. De plus, nous remarquons qu’à la 1ère ligne de la lettre de Camille Barrère envoyée à Théophile Delcassé une remarque importante : « Sir Francis Bertie m’a entretenu confidentiellement des efforts fait par le Gouvernement allemand pour exercer une action sur la presse anglaise et même française ». Ce passage démontre que le dialogue a été parfaitement renoué entre les deux puissances grâce à l’accord de l’Entente Cordiale.


Conclusion
Pour conclure, nous pouvons légitimement dire que la France a fait preuve d’une diplomatie d’un grand professionnalisme entre 1890 et 1904 qui fit d’elle une grande puissance ces temps d’avant-guerre. C’est en cela que l’Entente Cordiale un est accélérateur des tensions entre les grandes puissances européennes : l’Allemagne, qui ne se trouvait pas en danger en 1904 va réviser sa position dès 1905 en déclenchant des conflits au Maroc : ce sont les crises marocaines de 1905 et 1911. Guillaume II, connu pour ses maladresses diplomatiques, prononce un discours à Tanger le 31 mars 1905 critiquant l’exercice du pouvoir commercial français au Maroc et implicitement l’exercice du pouvoir politique et appelle les Marocains à se rebeller, ce que la France prit comme une attaque violente et frontale. Delcassé est présenté comme en étant en partie responsable : en effet le gouvernement français trouve qu’il a mis volontairement à l’écart la question des relations avec l’Allemagne dans l’élaboration de l’Entente Cordiale. Sentant parfaitement ce reproche lors du conseil des ministres suivant la première crise marocaine, Delcassé démissionne en 1905. L’Allemagne admet en fait par l’intermédiaire de la crise de 1905 qu’elle a sous-estimé la portée de l’Entente Cordiale, qui a marqué un second pas dans la construction de la Triple Entente, puisqu’il n’y eût pas d’oppositions entre le Royaume-Uni et la Russie. Elle voit qu’une cohésion règne finalement entre ces puissances. C’est là l’impact de l’accord sur les relations internationales : il contribua à renforcer les divisions des blocs, et les crises marocaines n’ont été que des réponses allemandes de jalousies commerciales qui n’ont rendu que plus éminente l’arrivée d’un conflit international de premier ordre. Ce conflit sera la Première Guerre Mondiale qui démarre en 1914 et qui se solda par la défaite de la Triple Alliance, mais force est de constater que l’Europe se trouve entièrement détruite. Toutes ces tensions internationales infernales de la fin du XIXe siècle et du début du XXe n’auront pour finir qu’engendrer une destruction importante de toutes les constructions.


















Bibliographie


Ouvrages
F
-G Dreyfus, R. Marx, R. Poidevin, Histoire générale de l’Europe partie 3, 1980 Paris, Paris Presses Universitaires, pages 308-309
P. Milza, S. Berstein, Histoire du XXe siècle, la fin du « monde européen », 1993, Paris, Hatier, pages 57-58
Pierre Milza, Serge Berstein, Histoire de l’Europe partie 4, Nationalismes et concert européen (1815-1919), 1992, Paris, Hatier
L. Noël, Camille Barrère, ambassadeur de France, 1948, Bourges, Tardy, pages 41 à 46

Sites internets
guizot.com : article sur l’Entente Cordiale (de 1843)
politiclub.net : articles sur l’Entente Cordiale et sur les crises marrocaines
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